CHAPITRE IV 75 ilo> Ixiulcvards où les Célestes venaient coinl>altre |x>ur «'éviter à eux-mêmes les frais el les dangers de l’orcupatiou mililaire; celte conception très habile a préservé la Chine pétulant des siècles. Ainsi furent l'Aunain, le Tonkin, le Siam, le Laos, la Birmanie, le Népaul, le Haut-Thilx*t, le Turkestan, la Mandchourie et la Corér. Kl avant d'altaquer le colosse chinois, il a fallu (jue l'Europe s'emparât «le ces boulevards et en retüuriuU l'instilulion contre ceux-là mêmes qui l'avaient iuventée. Mais la caractéristique «le cet état est !«• rAle poli-tique et social joué par la famille. Toule l'administra-lion est issue de la svnairhie des cent Familles « Ba Hd », «pii. aux temps primitifs, étaient les seules M>udies chinoises et consliluaient toute la piqiulaliou de l'Km pire Chacune d'elles avait un chef, investi «I«- tous les pouvoirs, el autour duquel gravitaient tou» h-s intérêt» de la souche; il fendait la justice, parta-‘ »reail les terres, était le malin' souverain de lous ceux de son nom. et ceux-ci, ne s'éloignant pas du chef, formaient autour de lui des villages el apprenaient uu même métier familial; telle fut l’ouvre du peaplc chinois el de sa constitution communal«'. Aujourd'hui, le chef de famille n’a plus l«*s mêmes pouvoirs ; mais, par une analogique conséquence, ces pouvoirs sont «!«• vol us au chef de la commune, «jui était jadis le chef «le famille. Il est, jusqu'aux délits graves. le seul justicier de son pays; il révolte les impôts de ses villages; il détermine l«rs nn-vés-s el la conscription • nom dr touche »V»l pnpd» jmqit'* no» j«w». IV« Irai* nom* du rilmn rhino». If piwrr «1 V ira «If wsrlir. Ir InÎNnK <*l ir nom