34 l'empire du milieu I-o climat moyen des collines et dos hautes plaines Mt rapproche sensiblement des trois climats que nous venons de déterminer. Dans l'intérieur des terres, mais avant les plateaux, existe un climat de montagnes moyennes, qu'un pourrait appeler le climat fluvial, qui s'étend sur tous les bassins des grands fleuves, et duquel on peut tirer grand parti, tant pour la protqiérité autochtone que jiour l'hygiène des colonies européennes. Ce climat emprunte à l’été des plaines sa température élevée, ses pluies et un peu de ses orage», mai» avec une certaine diminution dans le» ti-m|M''rature» extrêmes, à cause du voisinage des hauteur», de» forets et de ces vallées étroite» et vertes, d'où le» fleuves apportent avec eux de perpétuels mouvements de l'air; en hiver, il est d'une douceur extraordinaire et rappelle aux Européens celui d’un beau printemps de leur pays natal ; sur les altitudes mêmes, ce climat se rafraîchit et se refroidit jusqu'aux gelée* blanche» nocturne», ju.squ'au givre et jusqu’à la chute de la grêle. Nous ne nous rappelons pas sans sourire une nuit passée, dans le ilnul-Lnnn, à un col de qua-tonte cents mètres d’élévation, à la fin de laquelle le soleil levaut nous montra un magnifique tapis d’herlw givrée, et (‘étonnement de nos porteurs indigène», hommes de* plaines, qui n’avaient jamais vu de glace que daus le» appareils réfrigérants, et qui se précipitaient au dehors, en se demandant quel mauvais plaisant avait profilé de l’olwcurilé pour élondre ainsi devant notre campement ta provision de sel de noire caravane ! 1-e seul inconvénient de cet hiver montagnard ruo-»isle eu d'asse« forts soubresauts entre la température du jour d celle de la nuit (surtout aux grande» alti-