l'empire du milieu perdent, dans le calme des jours et dans la paix des nuits, le pou de nervosité que laissa le soleil sous leur peau bronzée. — Seul, dans cette quiétude immense, le rebelle, exilé, se meut opiniâtrement dans la région frontière que lui assigna la sévérité des lois : sans lover, sans famille et sans terre, il demande ii la justesse de son fusil la nourriture de ses jours, et à la rapidité de ses allures et à lu finesse de ses sens la solitude pacifique de ses nuits. C’est l’errant perpétuel de ce grand monde immobile; et malgré l’intensité de sa résistance et ses défenses désespérées, ce n'est pas lui qui redoute la mort violente de la lutte ou la mort infamante de l'exécution, derrière laquelle gît enfin le repos si cher ¿1 ceux de sa race, et que, dans sa vie aventureuse et pillarde, il n’aura jamais connu.