(¡0 L*EMMIUt DU MILIEU grandes courses, aux eh*.ss«*s cl nux gilets i|iie nécessitent la mnliiH'rilé îles viill«ns et Imsérurilé île* forêt*. Les dangers des enux, des bois et des fauves, auxquels ils sont nnturelleinent expoaés, les ont rendus iusourinnts du péril, adroits sur la terre et sur les rivières, pleins de sang-froid, aventureux et hardis ; ils pratiquent, même envers leurs ennemis, l'hospitalité des peuph** indépendants et fiers ; la lilierté dont jouissent leurs solitudes a relevé leurs regards, leurs fronts et leurs Aines. et leur a donné la franchi«' de la démarche et de l'esprit, l’eu lettrés, peu commerçants, mais admirablement faits pour leur climat, et le sa* chant, ils promènent délibérément dans leurs montagnes le caprin' de leur» chevauchées et la grdee hautaine de leurs allures. Et dans h> désert et sur les slep|ies marchent interminablement les nomades, Tougousos oti Mongol* des tentes, qui portent avec, eux leur fortune et leur fugitif abri, et qui parrourvnt patiemment et sans défaillante leur insignifiante patrie. Aucune civilisation ne pénètre, aucune idée ne hante leur poitrine ou leur cerveau ; ils ne laissent de trace ni dans l'histoire ni sur ta steppe. Fuyards perpétuels d'un médiocre destin. ils n'ont que l'unique souci de pouvoir vivre, el tournent, en de gros chariots, suivis de inaign's trou-|>e