L'EMPIRE DI’ MILIEU Tchou-lli et l’historien Ssema-kouang. Et déjà les Mongols se construisaient, nu Non) de la Chine, un royaume indépendant, dont Taïtsou fut le premier roi (Util). Le souverain des Tartares Tchinggis ((iengiskhan), après avoir soumis le Turkestan, le Gobi et la Chine méridionale, laissa à son petit-lils KouhilaT le soin de renverser la dynastie chinoise et d’imposer à toute la race jaune le premier empereur mongol ( litoti*. Le règne de Kouliilai consiste en la conquête, ville par viile, de la Chine, dans la construction de la nouvelle capitale mongole, Péking, et dans l'organisation administrative de ses Etats. Sou petit-iils fut Tchingtsoung, ipii créa le |»apicr-mnuuaic et introduisit dans toute la Chine le bouddhisme particulier du Thibet et la prépondérance des lamas. L'influence de ceux-ci (huissu le ¡ample à la révolte, et un simple lettré, fils de laboureur, mais homme de génie et d'audace, jeta Imis le |>etit-lil* de (irugiskhaii et fonda la dynastie des Ming 1LI681. L’agriculture tint le premier rang parmi les travaux physiques, et l’histoire panni les travaux intellectuels. Et cependant il eut assez de puissance pour résister aux entreprise» guerrière* de Tamerlan. I^es trois cent» années de cette dynastie n'ont pas d'histoire, et le |M'uple chinois fut heureux. C'est en ItiU que le» Tartare» mandchoux rrnver-sèrenl la dynastie et s'approprièrent le IrOne. A leur avènement, il y avait environ soixante millions d'habitants *dau» la Chine septentrionale, quatre mille quatn* cents forteresses, neuf cent mille fantassins et trois o-iit cinquante mille cavaliers, quarante et un • Dr erti» T*o«|W 4alr W- prrmirr tôt««* » <'Jkmr d'u Uro. puri», ir «MÙItct» Mil» IVlu.