L KMl'lltK 1)1 MII.IKt: préparés; que les deuils soient |>ortés stricto mont suivant los parent«'*, ot, pendant que lYsprit du père mort demeure autour do la maison où il commanda, symbolisé par la tablette à son nom placée sur l'autol où viennent se prosterner s«-s fils, le corps, au lieu d'être ¡ncinéré ou embaumé au loin, est enterré, dans un seul cercueil de bois, au milieu de la propriété familiale ; et de la tombe mémo, réceptacle de mort, mais source do vie, germe, du fond de la terre, le riz de la moisson prochaine, qui nourrira les enfants du disparu. Ainsi s'accomplit le eirculus vital, la résurrection du chef mort dans la famille vivante, et, au pied de la lettre, la permanence du défunt aux lieux où il a vécu. Pour bizarre qu'il nous semble ici cet usage, éclairé aux lueurs «le la Tradition extrême-oriental«', se revêt d’une implacable logiijue et d'une funèbre grandeur. Les sentiments d'humanité générale et de paix, très développés dans le peuple |>ar tout«'» ce» tra«litions, l'indépomlancc prcs«|uo absolue de* vice-royautés, le lien très lAcho qui unit si faiblement entre elh's le» régions do la Chine gouvernementale, i-otte autonomie «le la r«fe, qui s’opjxwe A toutes !«■* entreprise» de la foire et «le la ruse, sont parmi les caracléristi«pi«-s «le l'osprit chinois ; mais ils ne vont pas sans porter préjudice à «l'aulres sentiments, qui sont, en Europe, le» priucipaux moteurs: je veux parler «!«•* sentiments militaire» et patriotiques. 1,0 sentiment de la nationalité est rempla«-é ici par relui «le la nu-e. U-nucoup plus vif. mais bcatM'oup plus pacifique, et no se démontrant pas par le» mêmes