c.iufitre 11 37 Extrême-Orient assez de sujets pour reconstruire les nulles du monde entier, ni les innombrables bois de construction, dont un historien français, h l’Exposition de 1889, énumérait complaisamment quarante-deux espèces, rien de tout cela n'est exploité, ni même connu. Et la rareté de la main-dVuvre éloignerait encore les explorateurs de toute velléité d'exploitation. Dans les parties les moins inaccessibles de ce* forêts, de hardis coupeurs de Iwis jettent néanmoins, du haut des montagnes au fond des vallées, des troncs de bois dur et d’essences rares, soit pour des poteaux ou des traverses, soit pour îles sculptures d’art ou d'ameublement ; mais le transport sur des rivières tantôt débordées. tantiH h sec, par des radeaux mal ficelés et chavirants, est aussi dangereux qu aléatoire et coûteux, et l'exploitant y retrouve rarement son argent, et jamais ses peines. Au-dessous de la forêt vierge, s'étalent les Uns de Iwmbous, très nourris il est vrai, mais accessible* et facilement praticables; car I«1* mille espèce* du bambou , la plus lisse et la plus légère de* arborescence*, croissent accolées les une* aux autres, laissant de larges espace* entre leurs pousses, sous leurs frondaisons verte* et aiguë*. Le bambou est l'arbre national et nécessaire par excellence en Evtn'me-t Irient. (Test avec le bamltou que le Jaune bAtit sa maison, établit son lit. sa table et ses chaise* ; c'est avec le Inmbou qu'il s'alimente d'eau ; c'est avec la feuille pressée du bam-l«iu qu’il s'habille; c'est sur le papier extrait du bam-l«ou qu'il écrit ; c'est avec le» pousse» du bambou qu'il se nourrit ; c'est avec le» pointe» du bamlsHi qu'il se fait des flèches et le» piquets aigus dont il panérae les chemins suspects; c'est avec le suc du bambou