112 l’empire dc miliki- pierres dures, des gemme», de l’ivoire et surtout du jade. Amateur passionné des différents aspects de la matière, il a ici le sens délicat et raffiné. Le travail de l'ivoire est franc, énergique et ferme; la ciselure est incisive, et le modelé demeure moelleux et caressant. Sur les surfaces, variées par la finesse du grain et par la diversité des quadrillages l'ivoire, la lumière glisse, s'éparpille et se reflète; le poli du temps et la caresse de la main lui donnent, depuis la blancheur native jusqu'il la sombre patine des siècles, les coloris les plus chauds et les plus délicats de l'alMtre et «le l'ambre. Le jade, inaltéré im/téristable et «l'une dureté infinie, se module en formes arrondies, en coiqies sveltes et caressantes aux doigts, et aussi, sur les bois incrustés, en lianes «l'une élasticité et d'une sécurité incomparnblés. Tant dans la difficulté vaincue «|ue dans le triomphe «le la forme, la grâce du génie extrême-oriental est ici sans rivale. Et. du même travail «|ue le jade, <|uoi«|ue avec une moins grand«* estime pour la matière, l'artiste jaune utilise* le quartz hyalin, l'améthyste, la cornaline, la calcédoine, la sardoine. l'héliotrope, la chnrsoprase. l'onyx et l'agate. L'artiste est passe maître pour tirer parti «les formes de cristallisations et des filaments colorés que son outil diVouvre à cha«|ue instant ilans l'intérieur de la pierre, et surtout pour faire valoir le* couleurs inégales de» camée». l-i céramique est l’art où le» Extrême-Orientaux sr sont acquis la plus grande et l«-gitime réputation; c’est celui où, dè» la plu» liaule auti«|uité. il» ont fait preuve «le plu» d'invenliou. «le richesse d'imagination, et où il» »ont, en quelipie» partie», demeure» inimitable». Dfat-arpt cents an» avant J«'**u»-Chri»t. le» Chi-