chapitivb v ce qui existe, avec un recommencement éternel, lu faute prigiuelle (qui est le résultat «le toutes nos existences et «le nos volontés antérieures), la communion «les saints, la perpétuité «lu « moi », et le « Ciel » comme but final et inévitable. L'austère et sombre Laotseu, effroi «les rhéteurs et a«lmiré «lu (notule jaune tout entier, a travers les tribulations «l'une existence méprisée par lui. nous amène à Dieu seul, solitaire, immuable et indifférent. Et la sanction contre les fautes volontaires consiste en une série d'existences, plus ou moins malheureuses, ¡\ tiavers lesipielles l'individualité coupable passe et expie, avant «le communier de nouveau au Grand Tout. (Inutile de faire remanpier combien ce principe très élevé diffère de l'invention Imrbare de la métempsycose, à laquelle Pythagore lui-même n'a jamais cru.) Laotseu vécut, voyageant en tête d'une douzaine «le disciples, faisant «les adeptes, sans d'ailleurs les chercher; on le représente assis sur le buffle en marche du voyageur. Il avait, comme les philosophes «le la grande époque grecque, une doctrine publique et une «loctrine secrète; mais elles ne se nuisaient pas l’une à l’autre ; et la première est un symlndisme grossier et populaire «le la seconde. La doctrine de Laotseu n’a point d'autels, point de prêtres, point de liturgies: des couvents où l’on étudie et où l’on conserve les grands préceptes, «les moines erranLs «pii travaillent pour eux-mêmes, d«ss docteurs qui enseignent gratuitement la parole du maître, sont !«•* seuls monuments et les seuls transmetteurs «le ce dogme impersonnel et austère, qui inscrivit au fronton de ses monastères celte devise ambiguë et profonde : « Aimez la Religion ; «léfiez-vous des reli-