CH A PITRE VII Irop bas pour être, dans la saison sèche. des « che-■nins qui marchent ». Dans la saison des pluies, ils roulent au contraire des flots lmp presses et sont soumis it des crues trop fortes et trop imprévues pour constituer un moyen île transport d'une sécurité suffisante. Les canaux et les rivières canalisées sont en petit nombre et ne forment pas un réseau important. Les chemins sont de tous |>oints insuffisants : ce ne sont, de village à village, que de simples sentiers, où deux attelages ne sauraient se croiser, et les voies plus larges, construites sur les digues des plaines, vint parallèles aux fleuves et font avec eux double emploi. La navigation côtière est fort active, et le nombre des jonques de transport est énorme; mais ce* jonques sont lourdes; la direction en est difficile; lest coups de vent et les ressacs entiers sont fréquents, el il y a beaucoup d’aléas dans la régularité et dans la valeur de ces communications. Les principaux articles de commerce sont (dans l’Empire chinois en particulier) : pour le Fi»*Kîen, le thé. le tabac, le sucre, le camphre; — pour le Tché-kiang. les soies, le thé, le* viande* séchées et fumées; — pour la vice-royauté de Nanking. le thé. I« « tiwus de soie et de coton, la poterie ; — pour le Chantoung. les fruits el les spiritueux; — pour le Chansi. le* pelleterie* et le musc ; — pour le Chi-li, le ginseng ; — pour le Chensi. le fer et le cuivre; — pour le Kansi. l'or et le mercure; — pour le Yun-.Nan. le ruivre, I ’étain. le thé; — pour le Otiangsi et le Szetrhuen, le riz et le bois de construction ; — pour le llonan. le musc, le miel et le tabac ; — pour le Kiangsi, les porcelaines, le chanvre; — pour la vire-royauté de Canton, les tissus de laine et de coton.