8i l'empire Dr MILIEU l'invasion menace la race, toute la race se lève ; et le général «le Négrier s’en aperçut lorsqu’une seule des vingt-deux Vice-royautés, levée en armes, l’arrêta à son premier pas dans l’intérieur de la grande muraille. Lorsque l’invasion menace la dynastie mandchoue et les institutions qu’elle créa, le peuple chinois ne bouge pas, et le général japonais, débarqué dans le Petchili — et auquel nous ne ferons pas d’injustice en ne l’égalant pas au général «le Négrier — trouve la route libre et même facilitée. Si nous avions l'espace nécessaire, nous montrerions la race chinoise en voie de développement normal, et s'aidant — ou croyant s’aider — des Européens pour atteindre rhé'géinonie clhnographùjue h la«|uelle. depuis quatre cents ans, elle vis«*. Par cette absence de charges militaires — tant au point de vue de l'armée qu'à celui de la marine — les impôts se trouvent singulièrement allégés. Le budget des travaux publics ne grève la population qu'en nature; l'iuqxM qui y est afférent est payé par les populations sous forme de jours «le travail (entretien «les digues, des ponts, des chaussées, sur le terriuûre «les communes, sous la res|>onsahililé directe du premier magistrat élu). Il n’y a pas de dépenses somp-tuaires. le trésor royal payant les édifices de luxe et les fêtes cérémoniales et rituelles. En ce qui concerne l'agriculture cl le service postnl «les trams, les communes se gèrent et s'imposent elles-nn'mes. Et les impôt* perçus par le trésor impérial servent au paiement des autorités mandarinales, des fonctionnaires, de» forces de la police permanente et îles dépenses