CIUPITHK Ml entreprises européennes, est un réservoir presque inépuisable de forces actives ; c'est à ce réservoir, plus encore qu’à celui des Indes, que s'adresseront désormais les pavs où la main-d'œuvre est nire et la population indigène insunisante. Dans quelles conditions cette exportation d'hommes s'exercera-t-elle t et comment la cohésion et l'ardeur prolifique de ces exilés volontaires pourront-elles être canalisée* de façon à ne pas mettre en |>éril la prépondérance des autochtones qui les auront temporairement accueillis ? Déjà dans les limites oit elle s'exerce, l'émigration chinoise est considérée comme un danger dans les pays où elle s’est produite spontanément, comme dans les Stmits Seulement*, à Ceylan, eu Australie et surtout en Amérique ; on a tilché. [>ar de* règlements prohibitifs, de refouler le* Chinois, et d'assimiler à la race d'attache au sol les premiers émigré*. Jamais on n'y est parvenu complètement. Outre que la tradition religieuse du Jaune lui fait un devoir d'être inhumé dans la terre natale, h-sentiment ethnographique du « tien » se fait chez lui d'autant plu* impérieux que l'isolement i l’étranger veut une solidarité plu* étroite entre le* membre» d’une colonie. I.e* associations commerciale* y fleurissent, les « congrégations • (réunion* d'homme» d’nne même province) s’y ontr’aident de U façon la plus étroitement mutuelle : enfin, la protection de» Jaunes hors des pays jaune» est l'une de» principale* préoccupations des sociétés secrète». • * • Les sociétés secrètesqnisont oneaniWes en Extrême-Orient comprennent plu*d’adhérents en Asie qu’il n'y