CHAPITRE III fii* doigts de la main, et d'un mécanisme assez facile en somme à apprendre. Il est bien quelques plats assez carieux : pousses de bamltou, salades ferment«!*, ipufs avancés, etc. Mais il n'en est certes pas qui ail l'odeur d'un fromage de Roquefort, et quand on parle de manger des nids d'hirondelles, il s'agit tout simplement de mettre dans un potage une sorte de tapioca, sève d’un arbre avec laquelle les hirondelles consolident leurs nids. Et on termine |>ar des sucreries et des fruits, généralement fort épicés et parfumés, cannes à sucre violettes, pommes cannelles, quartiers de jaquier, d'oranges, de mandarines sangluntes, ou jiastpques roses, bananes « mains de iiouddha », gingembres confits. Ce genre de nourriture et l'habitude de ne pas lioire pendant les repas perpétuent la maigreur et la gracilité de la rare, mieux encore que 1« continuité de la chaleur; l’homme des plnjnes méridionales surtout est sec et sans chair; et les tout petits enfants, seuls, leur gros venir«* tout ballonné de riz, et élevé» en liberté au gran«l air. étalent joyeusement leurs formes grassr*s au milieu de la poussière dorée