l'empire Dr miliei; dhismc, système triple, dont In religion, la métaphysique, la philosophie, la morale et les sciences politiques et sociales s’étayent les unes les autres, pour constituer l’appareil intellectuel qui régit depuis deux mille six cents ans, sans révoltes cl sans schismes, sept cents millions au moins de cerveaux, c’est-à-dire la moitié environ de la race humaine. Le taoïsme, système théogonique et métaphysique, exposé par Laotseu et ses disciples (le Livre de la t'oie el de la vertu, les Influences errantes, le Livre des récompenses et des peines), est aujourd'hui la lia se de l'intellectualisme religieux. Le Tao o»i la Voie est le mécanisme de toutes les transformations subies par l'univers pour sortir de l’unité divine, et ensuite pour y rentrer. La Voie est symbolique ; c'e.st la totalité des créations sérielles, et, comme elle est égale au circulus universel des mouvements. elle peut être prise aussi pour le repos des choses dans leur normalité. Malgré les apparences, les taoïstes se défendent absolument de toute velléité de panthéisme ; la résorption de toutes choses dans l'Êtrc un et inconnu (si inconnu (¡ue cette vérité, cette unité et cette vie sont désignées généralement par un seul de leurs attributs, et se définissent uniquement par la négative) est la fin de la Voie. Mais cette résorption est Intelligente et volontaire, et elle n est pas couronnée de ce nirvana derrière quoi on ne saurait plus rien imaginer *. Le taoïsme admet donc I unité de (’Essence première, la fin heureuse de ' t.* KHMimnrnl madifiratnir qui fil tout sortir du Ciet »1