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ont jM'itil et sculpté la nature, ma» arrangée et «léfor-méo au gré de' leurs mythes ; les animaux sont devenus fantastiques, en se pliant aux forme* «le# symbole«.
  Enfin, spécialement «laits les arts «lu dessin, deux particularités distinguent les Extrême-Orientaux : l'absence «le perspective et la vivante originalité du rendu. L'absence de perspective est voulue. La c*m-vention de la représentation pst. une f«*is une diminution générale adoptée, «le représenter les objets tels t|u'ils sont, indépendamment «1e la notion de distance; l'éloignemcnt. qui n'est plus figuré par le» «li-meusious respectives, le sera par la distance qui sépare le pied de l'objet représenté du trait inférieur du cadre. Ce procédé n'est pas une enfance «l'art ou un man«|ue de tact ; c’est un principe étudié et professé.
  (.'originalité s'obtient par l'exagération «lu détail, et la vie. par l'exagération du mouvement. Le mouvement général d’un animal prét il bondir est composé de l’exagération, dans un même sens, de tous les mouvements particuliers que font, pour bondir, les différentes parties du corps de cet animal. Comme l'augmentation du mouvement e»t égale en toutes ne» parties, le tout n'en reste pas moins harmunimt et vraisemblable, tout en acquérant une vie extraordinaire.
  L'impersonnalité «le IVruvt* conduit a l’imperwo-nalité de l'artiste. Sauf en de» ou très rare», il n'y a pas «le signatures célèbres ; en tous cas. il n'y a ni école». ni style», ni mander, ni siècle, ni muwre, ni héritage artistique d'un inaître. Bien entendu, il n'y a pas non plus «le critique d'art, ni de protection, ni de gloire.