15« l'kmimhk du milieu ne peut justifier, ni le droit, ni les représailles réciproques, ni même le fameux motif, tant invoqué, de la plus haute civilisation h répandre, il fallut inventer de tout«« pièces des moyens diplomatiques et des Etats internationaux nouveaux,qui, dans la réalité, ne répondent h rien d'exact et il rien de nécessaire. Ainsi furent créés successivement, pour les urgents besoins des plus mauvaises causes : la cession à bail, où le locataire de l'usufruit devient, par le long usage. et jwir sa prépondérance matérielle, le possesseur de la nue-propriété; — le territoire neutralisé, sur lequel les voisins puissants s’iuterdisent toute ingérence ; — l’Etat tnm|M>n. fiction |>olitique et ethnographique, créé pour éviter la rencontre, sur uue frontière insuffisante, de rivalités jalouses, et garanti par les étrangers limitrophes, qui seuls ont intérêt à son existence; — les sphères d'influence, que se réserve, pour l'avenir, un |wvsqui ne peut pis encore, à l'heure présente, y envoyer des colons, des administrateur* et des soldats ; — les zones de non-intervention, qu’une puissance reconnaît appartenir au Céleste Empire, k l'expresse condition que le Céleste Empire n'eu disputera jamais en faveur de qui que ce soit (ce qui est un protectorat fictif et une garnutie effective). A la suite du meurtri' d'un missiounnaire protestant, ce fut l’Allemagne qui. la première, inaugura le système en obtenant la cession k Util de Kiaotcheou et de son territoire ; vinrent ensuite, par ordtv de date, la cession du district tic Khokan (Angleterre), l'ouverture de Sikiang (Angleterre), la déclaration de non-aliénation de llalnau t France), la convention des chemins de fer du l>uang*i (France), la convention de uon-aliénalion «les trois vice-ruyautcs limitrophe» du