CHAPITRE IV L'organisation politique et sociale de tout l'Extrême-Orient e»t calqiiée sur celle «le la Chine, dont la Corée, la Hirnianie, le Sia ni et l’Annam furent «les royaume«! tributaires ; il suffira donc de déterminer le* ressort* qui mettent en branle toute la machine chinoise. On pense bien qu'une si (■norme agglomération ne peut être régie par un autocralismo centrai, et qu'il faut rejeter bien loin la légende de la tyrannie chinoise ; à la vérité, il n'est pas de peuple plus libre et dans les affaires duquel le gouvernement et I administration s'immiscent moins. I/Empire est divisé en vingt-deux vice-royautés, dont le chef, ou virwtii, est le maître souverain. frap|>e monnaie, lève de» troupes, fait la guerre (on l'a bien vu dans la conquête du Tonkin par les Français» »le sa propre autorité, sans que la cour de PékinK en soit touchée, sans que les autres vii^rovaul«*» en soient rendu«"» solidaires. Le* virMois sont chargé* de la transmission et de l'exécution des édiL* impériaux applicables sur tout le territoire et sont rapaoaables de la Iranquil-lilé et «le la prospérité de leur vi«e-rr>yauté. Mai» il»