228 LE PANGERMANISME fesseur d’allemand à l’Université de Glascow, qui est l’auteur de ces vers. Quant aux Italiens, l'école pangernianiste ne lient pas plus compte de leur alliance que de leur résistance éventuelle. — « C'est un peuple trop pauvre, trop peu nombreux, trop inhabile à la guerre, pour qu’on le puisse considérer comme un rival. Essayât-il de l’être, il n’évitera pas un échec semblable à ceux qu'il a trouvés en Afrique1. » Quelquefois on leur réserve. une compensation : — « En cas de démembrement de l’Autriche, l’Italie fera tous ses efforts pour s’emparer de Trieste. Mais, si elle est bien convaincue que la possession de Trieste et de Pola constitue, pour la puissante Allemagne, une question de vie ou de mort (sic), elle comprendra qu'il vaut mieux s’entendre amiablement et se contentera du Trentin2. » Mais tous les pangermanistes ne sont pas si généreux, — « Jamais les Italiens 11e déplaceront leur frontière du Nord contre la volonté de l’Allemagne. Qu’ils se tournent du 1. Deutschlanil bei Ber/inn des XX Jahrhunderts, p. 53. Militâr Verlag. lî. Félix, 1900. 2 . UEsterreichs Zusammenbruch und Wiederaufbau, p. 13.