II l’équilibre ADRIATIQUE dans cette trame un peu terne, les fils d’or des souvenirs de Magenta et de Solférino ; si bien que, fondé sur certaines nécessités et certaines promesses d’ordre économique, le « rapprochement » ne laisserait pas d’être aussi le fruit d’un heureux appel aux sentiments et à l’histoire. S’il ne s’agit que d’apporter, modestement, un tribut d’éloges à l’action diplomatique, nous sommes d’accord avec ceux qui en ont fait ressortir la persévérance et l’habileté. Son œuvre est d’autant plus méritoire — je parle pour la France — qu’il n’est pas toujours facile de pallier les incartades d’une certaine presse, dont la fonction serait de traduire la pensée du Gouvernement, et qui en trahit plutôt la désinvolture. On a pu lire, par exemple, à la veille des fêtes de Toulon, sous la signature d’un ancien directeur du Journal de Ro7ne, une série d’articles désobligeants pour la dynastie et la nation italiennes, dans un organe parisien si dévoué à