ET LA TR1PLICE 261 punique », du côtéde la France, et celui du panslavisme, du côté de la Russie. D’entreprises contre l’unité italienne — autre fantôme qu’on agita longtemps — il n’est même plus question. Quand un publiciste a exposé ces données, avec le plus de méthode et de clarté possibles, sa tâche prend fin. Il a dressé, en quelque manière, une carte muette, sur laquelle on pourra suivre les évolutions de la diplomatie. C’est à celle-ci d’y écrire ce qu’elle voudra — ou ce qu’elle pourra. La politique étant, par excellence, la science des répercussions, il faut bien entendre que cette carte ne reproduit qu’une faible partie de l’échiquier général. L’attitude d’autres puissances que celles dont il est parlé dans ce livre — et, par exemple, de l’Angleterre, — pourra exercer une influence considérable sur la solution des problèmes adria-tique et méditerranéen. Et, pour celles qui y sont désignées, d’autres intérêts que ceux dont nous avons fait mention peuvent décider de leur attitude. A force de vouloir rendre un livre trop complet, on le rendrait inintelligible. Notre but principal a été de montrer que l’Italie, en