IV l’équilibre ADRIATIQUE progrès ont aujourd’hui pour témoins etgarants le monde industriel. Le pays est contraint, sans doute, comme tous les autres — plus que les autres, si l’on veut, — d’être extrêmement attentif à ses intérêts économiques. Mais c’est retarder de vingt ans que d’imaginer je ne sais quelle Italia jpœnitens n’attendant que de la France le relèvement de ses affaires et la mise en équilibre de son budget. Les Italiens nous en demandent moins, et nous serions incapables de leur en offrir autant. Comme toute exagération, sur un certain point, emporte un rétrécissement de la vue de l’esprit sur un autre, il est arrivé que, dans l’exposé des motifs du « rapprochement » franco-italien, on n’a guère oublié que la raison proprement 'politique-. Et l’on s’est gouverné dans les discours officiels, comme dans la presse qui les connaît d’avance, de façon à faire croire ou que celle raison n’existe pas, ou qu’il est exlrê-mement dangereux d’en parler. La curiosité