INTRODUCTION 111 M. le Président du Conseil qu’il ne pouvait se défendre, à ce moment même, d’exalter en lui le plus consommé des hommes d’État. Mais qu’une sorte de lassitude, sinon même de défaillance économique, soit l’origine des nouvelles dispositions du peuple italien à notre endroit, nous n’v saurions souscrire. Nous pensons que c’est un tort de le croire et un plus grand de le propager. Cette prétendue défaillance, d’abord, a été trop longtemps et trop sentencieusement prédite, de ce cùté-ci des Alpes, pour qu’un observateur prudent soit tenté d’y croire. Il est rare que l’événement donne à ce point raison à ceux qui se dispensent de suivre la marche de certains phénomènes, sous prétexte que le terme leur en est connu d’avance. Or, convenons-en, si beaucoup de gens se sont mêlés de prophétiser que l’Italie se lasserait du train de grande puissance, très peu ont cherché à se rendre compte des progrès qui la devaient mettre en état de le soutenir. Ces