ET LA TttlPUCE 28i spécialement dans les questions danubiennes, exigeaient que cette monarchie ne grandit pas démesurément, comme, au surplus, dans une certaine mesure, ils trouvaient leur compte aux attaques de la Révolution italienne contre le Saint-Siège1. Par cette double raison, la cause de l’indépendance de l'Italie qu’ont servie, en Occident, la contagion des idées libérales, plus encore peut-être que la diplomatie de la France et de l’Angleterre, a trouvé vin appui, du côté de l’Orient, dans la force passive de l’Empire des Tsars. 11 n’est pas vrai seulement qu’une Russie favorable à l’accomplissement des destins delà maison d’Autriche était nécessaire au succès du risor-rjimcnlo.W l’est aussi qu'elle fût nécessaire pour préserver l'Italie une d’un enveloppement par ses alliés de 1881, du côté de l’Orient. Sans la Russie, le drapeau jaune et noir flotterait dès aujourd’hui sur le canal d’Otrante. El si elle pouvait substituer demain, à l’enlente de 1897, unpar- 1. C’est au plus fort du mouvement qui devait aboutir à l’unification que la Russie, indisposée par l’attitude de Pie IX dans la question polonaise, rompit les relations diplomatiques avec le Vatican.