INTRODUCTION XV tale, le seul souci d’une bonne tenue diplomatique eussent dû faire stipuler formellement un traitement de réciprocité — il est resté ce qu’il était, et ce qu’il se flatte d’être : un témoin de l’intolérance de l’Autriche vis-à-vis des plumes dont l’indépendance la gêne, et de sa façon d’imposer celles qui la servent à Paris. Je suspends ici tout qualificatif, toute indication de « dessous », tout commentaire. Raconter cette histoire, en détail, dans un livre destiné au public international, serait paraître prendre ce public pour juge d'une affaire qui ne regarde que des Français, et qui doit se régler enlre eux. Si je viens de faire allusion à la carrière du Balkanslave, c’est surtout qu’elle me fournit l’occasion de rendre un hommage au pays qui accueillit son auteur. En février 1899, d’Autriche je passai en Italie. Je trouvai une terre d'hospitalité, de cordialité et d’indépendance. Depuis deux ans que m’y rappellent, ou des études dont la plus grande