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ciers, etc. Mais enfin, sous forme de garanties d’intérêts ou de remboursements à longue échéance, une part de la dépense retombera, en définitive, à la charge de l’Etat. Ce n’est pas tout encore : il est admis en général, et notamment par les Génois, que le matériel roulant de la Rele Mediterranea est tout à fait inférieur aux besoins du trafic ; une vingtaine de millions de lires devraient être employés à sa reconstitution. Le percement du Sim-plon, dont Gênes aspire à être « tète de ligne», comme elle l’est déjà du Goihard, a, sinon fait éclore, au moins vivifié ces divers projets, dont la traduction en chiffres donne à réfléchir.
  Si l’on ne peut obtenir qu’à ce prix — cent cinquante millions en tout — le maximum d’épanouissement et d’efficacité du port de Gènes, ce maximum est-il bien le but devant lequel doive s’hypnotiser, en quelque manière, la politique commerciale de 1 Italie? Et l’élévation des sacrifices nécessaires n’est-elle pas un avertissement qu'il faut décidément, pour mettre ce port en pleine valeur, beaucoup aider la nature?
  Si l’on consentait à l'aider, sous d’autres formes,