CHAPITRE VII
L'ITALIE, L’ALLIANCE FHANCO-RUSSE ET LA TIUPLICE
Les dangers de la politique d’isolement. — Les intérêts permanents de la nation italienne. — Le stalu quo constitutionnel j les questions économiques. — Tunis et la Tripolitaine. — Le rôle de la liussie dans l’unification italienne.—Son rôle actuel.
 —	Les aveux de la presse austro-hongroise. — Communauté d'intérêts entre l'Italie et les États slaves des Balkans. — Le sens d'une nouvelle Triplice. — Conclusion.
  Soit dans la paix, soit surtout à la guerre, l’Italie ne peut opposer, à elle seule, une résistance efficace aux tendances de l’Europe centrale vers l’Adriatique, vers la mer Egée, vers l'Orient. Dans la paix, si elle se décide — ou si elle est contrainte — à rectifier les grandes lignes de sa politique commerciale et à s’inspirer désormais de sa position entre deux mers, il lui faut la coopération d’autres puissances. Le relèvement des ports et du pavillon italien dans l’Adriatique dépend d'un système approprié de relations économiques