222 J,E PANGERMANISME líennos delà maison d’Autriche, ne figuraient sur I cette liste. Mais l’idée d’agréger Trieste au grand corps germanique, à titre d’appendice historique et naturel, était si chère au gouvernement de Vienne, que, trente ans plus tard, au lendemain des événements de 1818 et de 1849, il émit la même prétention, et, cette fois, chercha à lui procurer la sanction internationale. II alléguait — flattant le ressentiment des souverains contre de récents mouvements populaires — la nécessité de placer le maintien du statu quo en Italie sous la sauvegarde de la Confédération tout entière. Trois puissances, la France, l’Angleterre et la Russie, formulèrent un refus par l’organe de leurs représentants auprès de la Diète de Francfort. La note française, présentée dans le courant du mois de février 1851, a une portée et une allure que pourraient lui envier les documents similaires contemporains. Ses raisons vont, pour ainsi dire, au-devant de ce système d’agrégations indéfinies, qui fait d’une région polyethnique, comme l’Europe centrale, uneexten-sion nécessaire du foyer allemand— système dont