INTRODUCTION XI de commune infériorité, et peut devenir la source de communs périls? Dans la mesure — toujours infiniment modeste — où un livre peut constituer un appel à l’opinion, l’objet de celui-ci est précisément de placer sous les yeux du public, tant français qu’italien, les données d’un problème qui se pose dans les mêmes termes, qui paraît avoir même portée pour l’un et l’autre. Nous sommes convaincu que, sur le flanc du monde latin, dans la direction de l’Orient, mûrissent des événements dont la seule préparation modifie déjà l’aspect des rapports del'I talie avec l’Europe centrale, et dont l’échéance mettrait la France et l’Italie dans la nécessité d’aviser d’accord. Du côté de l’Occident, on peut considérer que les intérêts communs à toute la latinité trouvent une expression suffisante dans l’état de bon voisinage. Mais, dès le seuil de l’Orient, il