32 l’irrédentisme contemporain cipal effort do la campagne parlementaire et de presse, poursuivie pendant toute cette année, en faveur de la Triplice, porta donc sur Firrédentisme■, dont il fallait à tout prix désabuser l’opinion. On l’attaqua dans son principe, dans sa tradition, dans le tempérament très « latin » qu’il incarnait et qui était, au fond, celui des guerres de l’indépendance. Du principe des nationalités 011 déclara qu’il avait fait son temps; que, d’ailleurs, son application h Trente et à Trieste était contestable. « Avant tout — écrivait dans la Rassegna settima-nnfe, du 29 mai 1881, le mêmeM. Sonnino, qui dirigeait le nouveau centre parlementaire — il faut mettre,avec résolution, à l’écart, la question deY Italia irredente. La possession de Trieste, dans les conditions actuelles de l’empire austro-hongrois, est de la plus haute importance pour lui, et il lutterait à outrance plutôt que d’y renoncer. De plus, c’est le port le mieux situé pour tout le commerce germanique. Sa population est mixte, comme toute celle qui avoisine notre frontière orientale. Revendiquer Trieste comme un droit serait une exagération du principe des nationalités... Trente, au contraire,