CHAPITRE III L’ADRIATIQUE ET LE COMMERCE MARITIME DE L’ITALIE La décadence des ports et du pavillon italiens. — L’essor de la marine austro-hongroise. — Venise et le commerce de l’Orient. — Conventions avec la Peninsular et la Navigazione generate. — Le régime des chemins de fer. — La primauté de Gênes et ses charges. — Gênes, Venise et l’industrie lombarde.— Avantages de la canalisation du Pô.— Retour sur la politique économique de l'Italie. — Conséquences à tirer de l’équilibre naturel de la péninsule entre deux mers. Le voyageur qui passe du littoral méditerranéen de l’Italie sur la côte adria-tique se croirait transporté des rues populeuses d'une grande ville dans les allées silencieuses et désertes d’une nécropole. (Manfroni. — L'amenire marittimo di Venezia. Etudes publiées par Y Adriatico, 1901.) Il est rare que l’abandon, même temporaire, d’une position ou d’un programme politiques, ne soit pas suivi d’un llécbissement, dans la défense des intérêts matériels. On ne saurait imputer au seul système d’alliances de l’Italie la décadence