256 l’italie, l’alliance franco-russe mento avec la Russie. Serait-il bien osé d’en conclure que l’âme latine, elle aussi, a besoin de guérir d’une sorte de névrose qui la pousse aux généralisations stériles et à la psychologie démodée? lit les Allemands, nos maîtres à tous en politique, à l'heure qu’il est, n’ont-ils donc pas fait de meilleurs élèves? Les grands corps politiques, comme la France, la Russie, l’Italie, ne s’ébranlent point sans de graves raisons. C'est prudemment, pesamment, à pas comptés, qu’ils se rapprochent les uns des autres. La mobilité est plus naturelle aux moindres organismes. Elle est aussi plus aisée. Nous ne serions point surpris que certains petits Etats des Balkans se sentissent, dès ce moment, attirés vers l’Italie. Do toutes les puissances qui les entourent et qui ne peuvent guère s’empêcher de les dominer, c’est encore celle-ci qui leur offre le plus de gages de désintéressement. C'est elle qui pense le moins