134 LA QUESTION ALBANAISE l’interdit, au mois de février 1899, à la suite d'un voyage ad limina de l’archevêque. Mais on n'a pas encore rendu de catéchistes à ces écoles, malgré les instances des maîtres et des parents. Laïques, italiennes, et d’esprit naturellement ré-fractaire à la propagande austro-hongroise, ¡1 faut bien qu’elles restent marquées d’athéisme extérieur par la coalition dont le consul impérial et royal est l’âme. Tantôt c’est, une Société de navigation italienne qui lente de ranimer les transactions commerciales entre les deux rives du canal d’Otrante : nous savons comment le L/oyd répond aux initiatives de la Puglia. Au fond, ces transactions portent-elles sur des quantités si considérables qu'une des plus puissantes Compagnies de l’Europe ait intérêt à les accaparer? On ^ait le contraire partout, et singulièrement dans les bureaux du Lloyd. Mais, dans un intérêt politique évident, ¡1 faut que le pavillon qui apporte un peu d’animation et île profits à la côte albanaise soit celui du Lloyd ; que les agents du Lloyd étendent leurs relations avec les exportateurs de Durazzo, de