LES CHEMINS DE FER DU BALKAN OCCIDENTAL 191
ferrée jusqu’au Danube, soit de l’émancipation économique de tout le pays intermédiaire. Et si Ion veut bien se reporter aux développements consacrés à l’avenir de la navigation fluviale en Italie1, on sera frappé des perspectives que des travaux, promptement exécutés, ici et là, réserveraient au commerce international.
  De toutes façons, l’ouverture du tunnel du Si m-plon va déterminer le gouvernement français et la Compagnie P.-L.-M. à construire, dans la direction de ce tunnel, une voie d’accès rapide et desservant la ville de Genève. On ne discute plus que le tracé (parle Jura ou par Bellegarde). Du côté italien, entre Iselle, Domodossola et Milan, d’autres voies d’accès vont être créées ou rectifiées. Si, conformément aux indications de M. le général Bi-gotti,-on les doublait, en quelque manière, par un sage aménagement des voies d’eau, les canaux, les fleuves et la mer constitueraient une ligne ininterrompue decommunications économiques, des portes de la Suissj à celles du Balkan. Trois cents kilo-
   \ oir au chapitre ni : L'Adriatique et le commerce maritime de l Italie, p. 103 et suivantes.