2'*2 l.’lTAMK, LALLIANCi; Fl! ANCO-Rl’SSli En tou» cas, la situation de l’Italie exige la continuation du concours que lui a prêté, sous bien des formes, le capital international. Le marché financier français tend à s ouvrir à certaines valeurs émises à Rome, et l’on a pu remarquer, même aux plus mauvais jours de la tension politique, que la cote des fonds d’Elat italiens était moins élevée à Berlin qu’à Paris. Le capital français commence à profiter des industries qui se perfectionnent ou des placements qui s’oifrent de l’autre côté des Alpes. Et puisqu’enfin il devient au jour le jour plus cosmopolite; puisqu'il ne se règle, dans ses déplacements, que sur le profit en vue; puisqu’il est bien impossible de contraindre l’épargne à rester nationale, quant à son emploi du moins — pourquoi ne pas souhaiter qu’il passe les Alpes, tout justement , au lieu de tant de montagnes, fleuves et mers plus reculés, derrière lesquels le guettent souvent une entreprise aléatoire ou quelque gouvernement peu scrupuleux? Après tout les Allemands, les Anglais, les Belges, et môme les Américains ont prélevé un large tribut sur la renaissance économique de l’Italie. Et si les