‘lì l’irrédentisme contemporain doni le Conseil central est à Trente, et qui se subdivise en trois sections (tridentina, adriatica, gruppi dalmati) poursuit avec plus d’ardeur peut-être, età coup sûr plus de ressources, le même but. Elle possède un capital d’environ 200.000 florins. Tolérée par le gouvernement autrichien (qui verrait plus d’inconvénients que d’avantages à paraître croire, en la supprimant, à la persévérance des aspirations irrédentistes), elle aussi se défend — et pour cause — de « faire de la politique ». Elle a eu soin, d’ailleurs, de se constituer des avant-gardes qui en font ouvertement, la Società polìtica istriana, la dalmata et la tridentina. Dans le fond, c’est le même personnel dirigeant et surtout le même esprit qu’on retrouve dans ces sociétés, à la Lega, au Conseil municipal de Trieste, aux Diètes de Goritz et d'Istrie, et jusque sur les bancs du Club italien du Reichsrath. Les d’Angeli, les Hortis, les Mauroner, les Rizzi, les Verzegnassi, qui représentent officiellement 1’« italianité » au Conseil de l’Empire, sont, en effet, des produits, encore plus sociaux qu électoraux, du milieu qui les a formés et qui les choisit. C’est même cette remarquable