H 2 l’adkiatiqüe tique et les au-delà1. Alors, sans doute, la question des communications directes entre Venise, les Indes et l’Extrême-Orient pourrait être résolue, et l’abondance naturelle du fret dispenserait le gouvernement de Rome des demi-mesures et des onéreuses subventions. Du même coup une reprise serait assurée au commerce italien, sur l’Adriatique, et une chance se présenterait de rétablir quelque peu l’équilibre de cette mer. Il faut vouloir, avec la fin, les moyens. Dans tous les milieux cultivés et prévoyants d’Italie, à la Dante Alighieri, à la Lega navale, à la Socielà geografica, on sent approcher les dernières conséquences du triomphe, aisé d’ailleurs, du pavillon austro-hongrois. Les conquêtes pacifiques annoncent et précèdent les autres. Les vues de l’Au-triche-Hongrie sur le canal d’Otrante ne sont 1. Surtout si, dans quelques années, l’intérieur de la péninsule des Balkans s’ouvre enfin au commerce occidental, par une ligne de l’Adriatique au Danube. — V. le chapitre v : Les Chemins île fer du Balkan occidental.