ET LA TRIPLTCE 249 fort hostile à la Russie1, lin écrivain italien devait reconnaître qu’au lendemain du Congrès de Vienne l'intervention d’Alexandre Ier à la question de l'Allô Novarese et de l’évacuation des troupes autrichiennes (mars 1816), sauva l'indépendance du Piémont. C’était un de ces actes de loyauté personnelle qui honorent la mémoire de plus d’un Tsar. Mais, par la suite, c'est la politique elle-même qui eut l’occasion, à Saint-Pétersbourg, d’agir efficacement en faveur de l’unité italienne ou contre les adversaires de cette cause. Cavour avait mêlé le Piémont à la guerre de Crimée, en vue surtout de réserver aux questions qui intéressaient son pays une place dans l’ordre du jour d'un Congrès ultérieur : la diplomatie russe lui garda si peu rancune qu’au Congrès de Parisle comte Orlof l’appuya. A partir de ce moment, la politique des nationalités, telle que l’entend Gortchakoff, use, pour ainsi dire, automatiquement, d'accord avec celle de Napoléon 111, les angles de la politique îi la Mettërnich. Par sa note catégorique du 27 mai 1859, 1. M. de Nélido/f et V intriqué diplomatique. (Rivista polit ica e (etleraria, 1" janvier 1898.)