260 l’italie, l’alliance franco-russe nement de Rome et les Etats slaves du Balkan, on comprendra mieux pourquoi la politique viennoise essaie, en ce moment même, de souffler en Italie le vieil esprit de dénigrement systématique du « slavisme ». Un des symptômes, du reste, qu’un travail s’opère, au moins dans l’opinion, en faveur du ravvicinamento, n’est-il pas fourni par la puissance même qui cherche à le contrarier, et par l’opiniâtreté qu’elle y met? Il y a donc de nombreuses raisons pour que l’Italie inaugure avec la France, la Russie, les Etats slaves balkaniques, une période de rapports amicaux, et même, jusqu’à un certain point, confiants. J’appelle raisons actives celles qui doivent l’engager à prendre des assurances contre la politique orientale des Habsbourg et. les ambitions, plusltirges encore, de l’Allemagne. Par raisons passives, j’entends celles que découvrira aisément tout homme instruit et impartial d’éliminer aujourd’hui, et le fantôme d’une nouvelle « guerre