ET L'ÉQUILIBRE ADRIATIQUE	213
celle-ci un droit et un devoir. En voici les motifs : d’abord, les parties de l’Empire qui ne peuvent ni conserver ni créer une civilisation supérieure font partie du domaine de la Confédération germanique. Ensuite, l’union intime avec ces territoires est particulièrement avantageuse aux intérêts matériels de la Confédération ; enfin, la possession de ces provinces peut seule permettre de représenter d’une manière qui convient à une grande puissance, avec assurance et succès, les intérêts allemands dans les grandes complications qui surviendront inévitablement. »
  « Nous déclarons hautement que, si ce n’étail pas un membre de la Confédération, si ce n’était pas l’Autriche qui fût le légitime possesseur de ces pays non allemands, la nation allemande devrait en faire la conquête à tout prix, parce qu’ils sont absolument nécessaires pour son développement et sa position de grande puissance. »
  C’est la théorie même de la « plus grande Allemagne », qu’on s’imagine bien à tort avoir été découverte par les pangermanistes contemporains. Elle revient, en somme, à considérer l’Eu-