INTRODUCTION On a donné du « rapprochement » — c’est le terme consacré — entre la France et l'Italie, des motifs tels que, même après les fêtes de Toulon, subsiste je ne sais quelle impression d’œuvre fragile et inachevée. On a dit d’abord — et surtout — qu’il en fallait chercher l’origine dans les charges financières inhérentes au système d’alliances de nos voisins ; dans la perspective des remaniements de tarifs que réclament i grand bruit les viticulteurs austro-hongrois et es agrariens allemands. De son côté, le gouver-îement français aurait fait entrevoir à celui de lome la possibilité d’élargir les horizons de la )aix commerciale qu’ils ont conclue en 1899. ^a diplomatie, enfin, aurait eu l’art d'insinuer, a