INTRODUCTION V publique n’est pas allée plus loin : je voudrais être sùrque les intérêts du « rapprochement» trouvent leur compte à cette discrétion. ¥ * * Nous avons, nous autres Latins, le commun défaut de consacrer —je suis tenté d’écrire : de perdre — beaucoup de temps ¡1 la politique intérieure et de nous imaginer que l’étude de l’extérieure constitue une sorte de luxe ou d’occultation réservée à quelques professionnels. Cette apathie, dont rougiraient les Allemands et les Anglo-Saxons, est, du reste, vivement encouragée par ceux qui ont charge de nos intérêts hors frontières. En France, la plupart des ministres des Affaires étrangères donnent volontiers à entendre que la diplomatie est comme l’arbre de la Science du Bien et du Mal : il n’est pas expédient que les profanes se permettent d’y toucher. Et les profanes se le tiennent pour dit,' surtout quand ils sont députés, surtout quand