166 LE PANGERMANISME EN AUTRICHE mil en 1889-1890. En Styrie, situation stationnaire : 16 Allemands-Nationaux, appartenant à la majorité, sur 63 membres en 1883, mêmes chiffres et même attitude politique en 1889-1890. En Carinthie, en 1883, nous n’avions pas eu à signaler d’Allemands-Natio-naux; en 1889-1890 il y en a 3 qui font partie de la majorité sur 37 membres du Landtag, proportion, par conséquent, encore peu inquiétante. En Bohème, les Allemands-Nat ionaux, formant le groupe le plus acharné de l’opposition, comptaient, en 1883, 36 représentants; en 1889-1890-1891, ils sont encore 35, toujours aussi irréductibles d’ailleurs. Leurs pertes, dans cette province, sont donc insignifiantes. En Moravie, nous voyons subitement surgir en 188!)-189*)-1891,9 Allemands-Nationaux, appartenant à la majorité, sur lOOdéputés. En Silésie,enlin, il nous faut signaler un progrès assez sensible du parti national-allemand, puisque de 3 représentants qui font partie de la majorité sur31 membres en 1883, il a passé, sans changer d’attitude politique, à5sur31 en 1889-1890-1891. Pour résumer tout ce tableau forcément un peu aride et un peu compliqué, on peut dire que les Allemands-Nationaux et les Schœnerianer semblent avoir perdu du terrain en Basse-Autriche très nettement et en Bohème très légèrement ; leur situation est restée stationnaire en Styrie, et ils ont au contraire gagné du terrain en Haute-Autriche et en Carinthie un peu, en Silésie et en Moravie sensible-