LA C1USE : LE PANGERMANISME ACTIF 163 dire, en somme, l’ancien parti des Deulsch Libérale (A)leinands-Libéraux) reconstitué par la fusion du Deutsch-QEsterreichischer Club et de la fraction modérée du Deutscber Club] : 112 membres. Puis la « Deutsch-Nationale Vereinigung » du D1' Stein-wender : 1(> membres. Enlin, un groupe extrême de 5 députés, qui trouve la Deutsch-Nationale Vereinigung elle-même trop modérée, et qui, empruntant son nom à celui de son chef, M. de Schœnerer, est connue sous le nom de Schœnerer Fraction (groupe Schœnerer). La scission, définitivement effectuée en 1888 parmi les 133 membres qui forment la gauche allemande sur 353 députés que compte alors la Chambre, est donc fort précise et très facile à comprendre. Notons d’ailleurs qu’à cette époque, le véritable parti pangermaniste, le parti sérieux, c’est la Deutsch-Nationale Vereinigung ». Le parti Schœnerer, n’a en effet, encore que peu d’influence politique et ne se signale guère (mais il est vrai alors avec retentissement) que par des scandales et des violences dignes tout au plus de bandes d’insurgés. Le parti Schœnerer se trouvait aussi, à ce moment, tout au moins passagèrement, privé de son chef, que des démêlés avec la justice de son pays obligeaient à se retirer pour quelque temps de la vie politique. En effet, le journal Neues Wiener Tagblatt ayant eu l’audace de lancer faussement la nouvelle de la mort de l’empereur Guillaume Pr, M. de Schœ-