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LES BALKANS FACE A L’ITALIE
la paix, l’Asie Mineure, Adalia et Smyrne, désireuse de compensations. Toujours préoccupe'e de l’émigration de ses hommes, du développement de son industrie, favorisée par la reprise de son commerce vers le Levant, maintenant un des premiers d’Europe, elle s’applique dans les Balkans à une pénétration nouvelle.
  Incertaine encore de ses méthodes, elle jette de temps à autre des coups de sonde. Elle essaie de dissocier à l’avance une fédération balkanique, qui n’est pas près de se faire, mais dont on parle de-ci de-là. Elle entame des pourparlers avec les généraux qui peuvent, moins que d’autres, tenir compte de l’opinion nationale. La chute de Pangalos en Grèce a mis fin aux négociations entreprises malgré l’occupation du Dodécannèse et de Rhodes. Elle ouvre des crédits aux Roumains (accord du 16 juin 1926). Elle flirte avec Avérescou, maître de la Roumanie. Et, de l’autre côté du monde iougoslave, elle lorgne derechef sur l’Albanie.