— 26i — sitéde négociations en vue de laréconciliation avec les Tchèques. Du reste, la politique extérieure n'y était pas sans influence. Les plans à l’extérieur poussaient le gouvernement à la conciliation avec les Tchèques. Le comte Pototsky forma le nouveau ministère et se prépara immédiatement aux négociations avec les chefs du peuple tchèque. Peut-être le gouvernement avait-il l’intention de réserver en Cisleithanie, aux Tchèques, la situation que les Magyars avaient concédée aux Croates en Transleithanie. Mais on ne voulait entrer en négociations avec les Tchèques qu’à la condition d’abandonner la politique de passivité et d’entrer au Parlement. Les Tchèques, aveuglés par leur passion et l’intransigeance, espérant un succès inévitable dans la voie qui avait sauvé la Hongrie, s’y refusèrent. En outre, ils voyaient bien l’échec complet de centralistes et l’incapacité dans laquelle ils se trouvaient d’introduire une vie politique normale dans la monarchie. Les difficultés des Allemands centralistes les consolidaient dans leur intransigeance. Dans la Diète de Prague ils votèrent une adresse, puis une seconde, où ils donnèrent les motifs de leur refus et précisèrent à la fois leur programme du droit historique. La mission de Pototsky échoua donc. Il donna sa démission en novembre 1870. Dans le ministère de Hohenwart, successeur de Pototsky, deux départements ministériels importants, l’instruction publique et la Justice, furent confiés aux Tchèques, Jiretchek et Habietinek. Le ministère prit le gouvernement peu après la proclamation de l’Empire allemand à Versailles. Le gouvernement songeait sérieusement à donner satisfaction