— 119 — devenu que plus obscur et presque insoluble. 11 conserva ce caractère jusqu’à l’époque actuelle. II. —La lutte pour l'autonomie de la Bohème. Les concessions du gouvernement aux peuples révoltés. — Les pétitions des Tchèques. — Le programme national. — L’ordre de cabinet du 8 avril 1848. — L’incertitude du programme politique des Tchèques. — La dissidence en Moravie. — L’agitation en Bohême.— Les travaux du Conseil national. — La Révolution à Prague et l’insuccès du projet constitutionnel pour la Bohême. Sons la pression révolutionnaire la Constitution est enfin promise aux peuples autrichiens. Le 12 mars 18481e souverain décide dans un ordre du cabinet de convoquer à Vienne Ips représentants des Etats féodaux de tous ses pays et provinces. La promesse est renouvelée deux jours après avec plus de précision : les Etats convoqués auront voix consultative dans les affaires législatives et administratives ; mais ces promesses n’étaient pas de nature à contenter les esprits, échauffés par les idées révolutionnaires, qui revendiquaient le système représentatif et démocratique. Le monarque est donc forcé de proclamer dans une Patent du 15 mars 1848 qua la bourgeoisie participera à l’œuvre législative et qu’une véritable « Constitution de la patrie» sera accordée. Cette assemblée devait être composée de délégations des divers pays et de leurs Diètes féodales. Elle ne devait pas être l’Assemblée Constituante. La Cons-