20.000 et en 1890 à 15.000«. A la page 143 on trouve ceci: »11 y a aujourd' hui à Split plus de 6.000 Italiens«. Il continue à s’ occuper de la diminution du nombre des Italiens, et s’en étonne beaucoup de même que G. Dainelli. Giuseppe De Michelis18) dit: »11 y a en Yougoslavie 19.000 Italiens.« Vol. II. page 543, il ajoute: »11 y avait, d’après la statistique en 1910 — seulement 2.425 Italiens en Dalmatie, (ici on doit comprendre des: sujets italiens). Dans le vol. II chap. 13, des pages 567 à 578 il traite la question de »1’ emigrazione per gli stati balcanici«. (Se reporter à la page 572) Les informations données par les consulats italiens dans les divers arrondissements du royaume SHS, permettent de conclure qu’ il y avait en 1923 sur ce territoire 11.066 Italiens dont 7.290 hommes et 3.776 femmes ... .« Dans les diverses circonscriptions consulaires italiennes le nombre des Italiens aurait donc été en 1923 réparti de la sorte: Arrondissement Hommes Femmes Total Dubrovnik ...... 636 364 1000 àibenik........ 300 200 500 Split......... 4000 2000 6000 Total . . 4936 2564 7500 Le professeur G. D. Belletti1') dit : »D' après 1’ opinion de certains écrivains, leur nombre (Mauro — morlachi) dépasserait 300.000. Si nous y ajoutons les Italiens, qui sans aucun doute dépassent 100.000, tandis que la population totale dalmate est environ de 650.000, il devient évident que les Slaves sont en minorité en Dalmatie.« Luigi Federzoni15) s’exprime ainsi : »Les dernières statistiques officielles, chefs-d’ oeuvre de duplicité politique, notent à Split 2.000 personnes appartenant à notre nationalité. Certainement il doit y en avoir beaucoup plus.« J’ ai reporté ici les données statistiques officielles italiennes et les assertions d’écrivains italiens éminents qui ont traité la question du nombre de leurs compatriotes sur notre littoral. D’ après cela, nous voyons que la statistique officielle de 1927 et celle de De Michelis de 1923 contestent les affirmations de Dainelli, Attilio Tamaro et autres écrivains. J’ ai reporté ici ce qui touche particulièrement à 1’ année 1928, pour montrer comment ils ne s’ en remettent pas à la statistique officielle, mais au contraire exagèrent le nombre de leurs compatriotes sur notre littoral. ls) G. D. M. : »L’emigrazione italiana dal 1910 al 1923«. Roma. Voi. I. p. 133. 14) G. D. B.: »L’italianità della Dalmazia«. Bologna (en ?), p. 48—49. 16) L F. : »La Dalmazia che aspetta«. Edizione Zanichelli. Bologna (en ?) p. 70. 9