A la page 160 on trouve ceci: »Les Italiens forment une petite minorité de notre population. Le pourcentage le plus fort est dans les régions littorales où il y en avait en 1910, 17.989, dont 11.489 à Zadar et aux environs qui appartiennent à l’Italie, contre 6.502 sur le reste du littoral. Leur nombre diminue sans cesse. Pour tirer une solution de toutes ces données diverses, aussi bien italiennes que yougoslaves, je me suis efforcé avec 1' aide de nos autorités, de connaître et de fixer exactement ce nombre. Ici, je dois remercier tout d’abord le Dr. Ivo Perovic ancien préfet du département de Split, actuellement adjoint du Ministre de 1’ intérieur, le Dr. Stijepo Knezevié ancien préfet du département de Dubrovnik, le général Dra-goljub Todorcevic commandant de la place à Cetinje, M. DuSan JakSic ancien Inspecteur départemental de 1* instruction publique à Karlovac; les bureaux statistiques des communes de Split, Rab, Krk, Sibenik, Dubrovnik, Korcula, Hvar, Bar etc., ainsi que de nombreux sous — préfets et certaines sociétés patriotiques telles que »Sokol« et »Jadranska Straza«, puis encore M. Roko Stojanov qui m’ a donné des renseignements concernant Zadar, et enfin beaucoup de personnalités qui ont eu 1’ obligeance de me faire parvenir des données sur les endroits qu’ ils habitent, et m’ ont aidé ainsi à résoudre ce problème. Cette statistique du 1-er Juin 1929 correspond à des faits dont 1’ exactitude est prouvée, depuis les choses n’ ont guère changé. On peut donc dire qu’ elle est aussi exacte, et aussi digne de confiance que peut 1’ être une statistique sur la population. D’après ces diverses données rassemblées et classées sous forme de tableaux, à la fin de cet ouvrage, je fais les constatations suivantes. 11