Population de la Dalmatie Pourcentage de» variations annuelles 1865-1880 1880-1890 1890-1900 1900-1910 Totale............ + 0.4 + 1.1 + 1.2 + 0.8 Slave............ + 1.0 + 1.4 + 1.3 + 0.8 ITALIENNE......... - 3.4 - 4.1 - 0.4 + 1.8 La statistique suivante nous montre que nême la population italienne a augmenté à Zadar Année Nombre des Italiens 1880 6676 1890 7423 1900 9018 1910 9318 L’acroissement de la population slave en Dalmatie, et de la population italienne à Zadar nous permettent de supposer que le reste de la population italienne en Dalmatie a augmenté aussi. Or. les statistiques accusent au lieu d'un acroissement une diminution. Ce fait peut s' expliquer ainsi : ou bien par une épidémie qui aurait atteint les Italiens seulement, ou bien par 1’ émigration des Italiens hors de la Dalmatie, ou bien enfin par la persécution antrichienne. Or 1’ histoire ne nous dit pas qu’ une épidémie ait décimé les Italiens, ni qu’ils aient émigré de la Dalmatie; reste donc la dernière hypothèse, la seule vaisemblable, »la realità si é, che gli Italiani via via che perdevano terreno, in tutta la Dalmazia, nel campo politico ed amministrativo, facilmente venivano vinti dagli arbitri del Governo«. La pure vérité est que les Italiens à mesure qu' ils perdaient du terrain, dans toute la Dalmatie, étaient d’autant plus facilement vaincus dans le domaine politique et administratif par les abus du gouvernement. (p. 51). Dainelli explique encore dans son ouvrage »Fiume et Dalmazia« que 1’ Autriche par des mortifications méthodiques et des persécution^ avait annihilé les Italiens et favorisé les Slaves (p. 148) — »con la continua e metodica mortificatione e persecuzione dell'italianità.« Seuls les Italiens de Zadar avaient pu résister: »mà a Zara invece, ancora forti e vitali e resistenti, rendevano vani gli arbitri stessi« — »à Zadar, au contraire, les Italiens encore forts et pleins de vitalité avaient p>ar leur résistance rendu vains les abus du gouvernement (p. 51). Et voici maintenant, comment Dainelli parle des Italiens qui se sont fait Slaves, et dont le nom trahit l’origine (p. 56) : »Non é da nascondersi che in questo cinquantennio un certo numero, e forse non piccolo, di Italiani indigeni si sia perduto lungo la via: non tutei si mantengono ugualmente forti di fronte alle minacce e alle lusinghe. E minacce e lusinghe sono state sempre 29