— 182 — femmes et enfants, s’enfuit éperdue dans les montagnes environnantes où ces malheureux errèrent sans abri et presque sans nourriture. Plusieurs ont péri des suites de ces privations. » « Le 28 juillet, une colonne serbe s’établit à peu de distance de Bossilégrade. Le soir un détachement pénétrait dans la ville et réussissait à s’emparer d’une dizaine de soldats bulgares, surpris par l’imprévu de cette irruption. Ces soldats furent égorgés sous les yeux de la population qui, par crainte d'un massacre, abandonna le bourg à la faveur de la nuit. »1 1 Louis Eyer, « Pro Bulgaria », pp. 81, 82 et 83, Vetey 1913.